Les filles de ce quartier sont moins blanches que bronzées car, de tous les horizons, elles viennent métissées. Elles arrivent en dansant dans les rues et balancent en riant leurs rondeurs bienvenues. Leur beauté racée amène ici leur charme de l’étranger.
Leurs voix sont souvent chaleureuses, parfois tempérées, mais jamais froides ni sans accent. Sur la mer de leurs chevelures, ondule la douceur des vents alizés. Au coin de leurs sourires, apparaît la lune en croissant. Et dans leurs yeux, brillent les feux d’un soleil radieux.
Pourtant, lorsque leur regard part vers de lointaines images, on distingue des plages de tristesse sur leurs visages. Elles ressentent le manque exotique de certains paysages. C’est la nostalgie des souvenirs de couleurs qui rappelle à ces filles que leur quartier est d’ailleurs.
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Pure poésie.
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Tu as raison: dans le fond, ce texte est un poème en prose. Alors, je le change de catégorie: d’allégories il passe à poèmes. Merci.
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