Veuille excuser le petit problème grammatical qui a surgi lors de mon dernier courrier. Tu fais remarquer l’absence du (e) à la fin du mot « convaincu ». Ça t’aura fait douter du genre du sujet et, par conséquent, de la nature de mon sexe. Désolé(e) d’avoir ainsi rendu ta lecture confuse mais ai-je vraiment pris le temps de me relire ? Quelquefois aussi, je choisis délibérément de ne pas me « féminiser » dans l’écrit ou le parler, dans la mesure où j’ai tendance à me situer d’abord comme être humain, avant d’être sexué(e).
Cher correspondant anonyme, comme il te plaît de m’imaginer femme, je ne vais pas te nier que je le suis. Rassure-toi, je suis femme dans tous les sens du terme et dans chaque partie de mon corps. Mais ça ne saurait en rien me départir de ce besoin d’être traité(e) avant tout comme une personne, digne de respect. Tu sais bien qu’être femme signifie parfois être privé(e) de certains droits reconnus aux hommes. Alors soyons humains ! Soyons justes ! Et ne laissons pas un (e) muet marquer la différence !
Et puis dans l’écriture de mes fantasmes, j’ai bien le droit de choisir d’être de tout sexe, non ? Ces variations de style ne rendent-elles pas notre jeu d’écriture plus subtil ? Au lieu d’invoquer la grammaire, réjouis-toi de cette erreur dont l’ambiguïté porte à croire que je suis un ange. Ne t’en déplaise.
Fort bien répondu (e)
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Un ange ou une ange ? Bizarrerie de l’absence du genre et des particularités d’une langue. Etrangeté des sexes et ambigüité des formes. Cela définit-il mieux que tout ce qui fait notre histoire, la définit, lui donne sa couleur et sa forme ? Joli texte qui donne à penser…
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On va quand même pas commencer à discuter sur le sexe des anges!
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