J’ai pris l’une à Barcelone et l’autre à New York. Aucune des deux ne m’a vu. Absorbées dans leur monde, connectées sur d’autres ondes, elles ignorent leur entourage. Je peux même leur mettre un filtre pour faire onduler violemment le décor, elles ne s’en rendent pas compte.
À l’époque de ces photos, Internet sortait dans les lieux publics. Grâce à Wifi, on commençait à s’y connecter partout. Ça m’avait surpris. Pourtant, de nos jours, il est normal de regarder son écran à tout moment, même en compagnie.
On s’isole pour communiquer.
Ceci vous a plu ? Essayez cela :
Voilà bien la nouvelle maxime contemporaine ! On n’est pas sûr que les liens se créent réellement dans cette virtualité communicationnelle. De quoi encore et toujours avec vous approfondir la réflexion.
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Sans nécessairement être bien profondes, ces observations attirent l’attention.
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il y a tout un essai dans ces mots : on s’isole pour communiquer. C’est le paradoxe inhérent à ce nouveau système technique que nous avons adopté pour écrire, et encore plus. On en vient à « considérer comme des choses les choses qui apparaissent sur nos écrans », tel que l’exprime si bien Stéphane Vial dans L’être et l’écran.
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On pourrait même dire que « la communication isole » (Merci pour la référence)
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Effectivement, pour communiquer, il faut parfois s’isoler. L’isolement et la communication n’ont jamais été aussi liés ! Derrière un écran, on embrasse le monde…
Didier auteur
http://www.latentationdecrire.wordpress.com
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Embrasser sans se toucher reste néanmoins une étrange manière de partager ses impressions, non?
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« On s’isole pour communiquer » : pléonasme ou oxymoron ?
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J’opte pour l’oxymoron, vu que c’est mon premier (ne connaissant pas ce mot, avant, j’oxymoronais sans le savoir)
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