Les longues focales sont bien pratiques pour saisir des moments intimes sans se faire remarquer. J’étais confortablement assis sur un banc, au bout d’une rue de Ténérife, pour mémoriser les activités de cette femme sur mon appareil ; elle ne s’est aperçue de rien.
Plus tard, au montage de la série, j’ai pensé aux soldes. Non pas que la pauvre femme fasse les magasins, mais elle agit de façon si naturelle que la scène pourrait se passer dans une boutique de fringues. Une différence quand même : elle n’y traîne pas son mari.
Ceci vous a plu ? Essayez cela :
Comme quoi la preuve, encore une fois, qu’on fait dire aux photos ce qu’on veut bien leur faire dire ! Une autre histoire : elle vient de déposer tous les vêtements de son mari qu’elle a trié en cachette. Elle se dit, « Seigneur, j’ai peut-être jeté le t-shirt orangé qu’il met depuis trente ans et auquel il tient tant. Là, il va s’apercevoir que j’ai vidé les fonds de tiroirs. Tant pis ! je prends le risque d’une crise ! ». Et elle rentre chez elle, super contente d’avoir fait de la place dans ses armoires ! Le métier de journaliste implique des responsabilités que certains ne prennent plus depuis longtemps, je trouve ! Depuis Timisoara en 1989, on sait ce qu’être manipulé veut dire !
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Votre perspective est toujours déconcertante et… bienvenue.
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Ah mais non, je ne traine jamais mon mari faire les soldes… ni ne m’y traine moi-même, d’ailleurs. Un peu soldé mon commentaire, non ?
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J’achète!
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