À la saison des marées nocturnes, surgit,
Tel un rayon de lune, une créature
Dont la beauté fatale entraîne mon esprit
Dans le ressac émouvant de la luxure.
C’est une femme, nue, sans rires ni larmes,
Qui naît de l’étreinte du sable et de la mer,
Et danse, lascive, sur l’ombre de ses charmes,
Maquillant d’écume le bronze de sa chair.
Suivant des yeux ses caresses, je divague
Sur les côtes où s’étendent les dunes dorées,
Jusqu’au rivage mouillé par les vagues.
Alors la mer s’ouvre et ses embruns salés
Appellent mes lèvres à se joindre aux siennes.
Son baiser fredonne un chant de sirène.
Ce texte entre dans le cadre du Cahier des poésies , organisé par Martine sur Écri’turbulente.
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jolies images à double sens
En particulier « Sur les côtes où s’étendent les dunes dorées, »
💚
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Un doux paysage féminin
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Très beau texte. Il n’est pas mauvais de rendre visite à nos souvenirs; ils en savent sur nous plus qu’on ne le pense. Et, comme le dit Patchcatch (dans son texte de la même couvée) « on ne voit pas le temps passer »
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D’une certaine façon, on est toujours le même, comme si c’était hier.
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Le temps a passé. Certes. Mais l’homme mûr n’a pas renié ses rêves de jeune homme : il a su les magnifier !
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Une sirène ne pourrait faire plus charmant compliment.
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C’est le récit d’un amour de vacances?
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Pour être précis, je dirais qu’il s’agit plutôt de l’expression des fantasmes d’un jeune homme esseulé, remaniée par un écrivain mûr qui en a vu d’autres, sachant que les deux sont la même personne et qu’entre le poème original et le définitif, le temps à passé.
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