Léa dit :
Quand j’ai rompu avec lui, je me suis fait couper les cheveux très courts (presque rasés), car je pensais qu’un changement de look l’aiderait à ne plus me désirer. Je me disais qu’en modifiant mon look, je ne serais plus la même, qu’il ne me reconnaîtrait plus comme telle et qu’il accepterait plus facilement notre séparation (c’était puéril).
En fait, je me demande si sacrifier ma coiffure n’était pas plutôt un moyen de me punir moi-même. Exhiber ma tête rasée (moi qui avais toujours eu de beaux cheveux longs), c’était comme montrer au monde la plaie vive de ma douleur, de mes blessures sentimentales. J’ai gardé la tête défigurée tant que j’étais malheureuse. Et puis (comme dit le proverbe) tout passe avec le temps : mes cheveux ont repoussé quand j’ai commencé à aller mieux.
Nous sommes dans la soie depuis deux billets avec Léa et Eva. C’est tout doux.
J’aimeJ’aime
Et avec les billets d’Ana et de Mia, publiés avant, c’est encore 2 fois plus doux. Mais soyeux sérions, nous sommes à la fin des cheveux.
J’aimeJ’aime