C’est une affaire de conscience qui fait que l’écrivain laisse parfois reposer sa plume et qu’il interrompt le cours de son histoire. Il prend distance avec sa page d’écriture. Il se demande comment il en est arrivé là. Il sent le besoin de se relire.
C’est pour retrouver ses erreurs, et aussi pour corriger ses fautes, qu’il fait ça. Il efface le mal qu’il a écrit. Il se refait meilleur qu’il n’a été.
L’écrivain a ce pouvoir car il est auteur de lui-même, son propre créateur.
D’autres fois cependant, jamais sa plume ne repose. Son encre coule à flots et il s’immerge dans l’écriture. Enivré par tant de lignes, il est incapable de se relire…
C’est pour se perdre entre les pages, et disparaître dans le récit, qu’il fait ça. Il se cache derrière un masque de mots, se raconte avec des histoires, pour ne pas être reconnu.
L’écrivain a cette faiblesse car il est son propre créateur, son affaire de conscience.
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Faible et fort, l’écrivain… Car c’est librement qu’il choisit d’être l’un ou l’autre.
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Et le stylo, c’est la clé qui ouvre ses choix.
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Faut que je réfléchisse à cette question. Flaubert écrivait beaucoup et se relisait à haute voix dans son gueuloir. Il ferait partie du premier cas. Mais l’autre cas me parait aussi relever du premier. Oui, l’écrivain est un mix des deux. Sans pouvoir trancher la méthode puisqu’il est juge, maitre, esclave et liberté. Quel métier !
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Mais quelle liberté aussi! On s’écrit comme ça nous chante.
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soigner ses maux par des mots…… l’écrivain a ce pouvoir !
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Un thérapie créative qui donne souvent de bons résultats.
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