Tu sais calculer mon amour ? Non ? Alors, voilà :
« Toi et moi, ça fait nous. Nous sans moi, ça fait toi. Toi sans nous, ça fait moi. Et moi sans toi, c’est nul. »
Tu sais calculer notre amour ? Non ? Alors, voilà :
« Toi fois moi, ça fait eux. Si eux sans toi ou moi se fractionne, et si eux puissance toi et moi est indivisible, la racine d’eux reste invariablement nous. »
Tu sais calculer ton amour ? Non ? Alors, voilà :
« Quand elle et toi font deux, plus d’elle te soustrait à moi. Et moins de toi pour faire nous, me réduit à une quelconque on. »
Tu sais calculer son amour ? Non ? Alors, voilà :
« Comme elle est dénominateur de toi, vous devient le ratio de nous. L’ensemble toi et moi se divise et les décimales qui restent sont eux. »
Tu sais calculer leur amour ? Non ? Alors, voilà :
« Même si toi et moi égale zéro, et que nous est une erreur de calcul, eux sans nous fait un sous-ensemble qui aime à l’infini. »
Ceci vous a plu ? Essayez cela :
Joli ce sous ensemble qui mène a l’infini ….
Un poème pour les amoureux :
La surface d’un automne
est inversement proportionnelle à la hauteur de sa tristesse
le nuage interrogé multiplie sans difficulté le basilic par le safran.
Répète après moi :
la distance entre deux pluies se mesure par arpents de silence
et le périmètre d’un mois est divisible par son rayon de lune.
Cela va de soi.
(Vénus Khoury-Ghata)
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Merci pour ce complément de calcul. J’aime beaucoup la conclusion « cela va de soi » qui s’applique si bien aux mathématiques et si peu aux relations sentimentales.
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Et les dérivées et les intégrales dans tout ça?…
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Oh mais c’est d’un autre niveau de calcul tout ça. Il faudrait arriver aux noces de diamant pour en parler.
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Des calculs au centimètre comme deux et deux toi peuvent faire quatre sans moi ! Ce qui est beaucoup. Imparable, mon cher Watson.
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Cette tendance à vouloir tout rationaliser et/ou optimaler, quand même…
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Qui a peint cette fresque incroyable et bravo pour l’exercice comptable sans concession ;o)
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J’ai trouvé la fresque sur un mur de Madrid, il y a quelques années de cela. Je ne suis pas sûr que le graffeur sache calculer avec précision; les personnages semblent se multiplier indéfiniment.
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Bel article puissance 10
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Et pourtant, je n’ai jamais été fort en math.
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